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PARACHAH (Parole de la semaine) : «THOLEDOTH » (Enfantements)

PARACHAH : «THOLEDOTH » (Enfantements) Shabbat 18 novembre 2017 Commentaire de 2008-2014 Lectures : Parachah : Bérèchiyth /Genèse 25 :19 à 28 : 9 Haphtarah : Malakhiy/Malachie 1 : 1 à 2 : 7 Bérith Hadachah : Romith/Romains 9 : 12 à 10 : 13 Rappel : les commentaires ne sont pas des études, mais des pensées que la lecture de la parachah nous inspire et nous permet, sur une année, de relier les textes de la Torah et des Prophètes aux textes de la Bériyth haHadachah, de l’Alliance renouvelée en Yéshoua. Résumé La parachah engage l’histoire des jumeaux Yaaqov (Jacob) et Éssav (Ésaü), fils de Yitshaq (Isaac) et de Rivqah (Rebecca)… Un épisode bien délicat compromet Yitshaq avec Avimélekh, roi de Guérar. Une alliance soldera le malentendu malgré un épilogue de discorde tout aussi problématique au sujet de puits. L’histoire reprend pour se focaliser sur la bénédiction de Yitshaq accordée à Yaaqov au lieu d’Éssav. La parachah s’achève sur le départ précipité de Yaaqov à Paddan Aram.

Précision L’étude des chapitres de la parachah « des enfantements » nous instruit jusqu’à l’évidence de l’importance du droit d’ainesse et nous convainc de la nécessité du transfert de ce droit d’ainesse d’Essav (Esaü) sur Yaaqov (Jacob), comme il le fut déjà d’Ishmaël sur Yitshaq. L’obtention de ce droit par dérogation au droit naturel, acquis par « ruse », nous interpelle car néanmoins ceci aboutit à la réalisation des desseins de notre Élohim YHVH. Rivqah (Rébecca) est l’inspiratrice et l’instigatrice de ce transfert du droit d’ainesse par la primauté de la bénédiction d’Yitshaq sur Yaaqov. Elle agit en bonne conscience, conduite par la révélation qu’elle reçut de YHVH : « Deux nations en ton ventre, deux patries de tes entrailles se sépareront. Une patrie plus qu’une patrie s’affirmera : le majeur (Essav) servira le mineur (Yaaqov) ». Cette révélation ouvre la vision du destin d’Israël et des nations jusqu’au temps messianique quand Yaaqov-Israël sera la tête des nations. Seule détentrice de cette révélation, Rivqah n’aura de cesse que s’accomplisse la volonté de YHVH et de forcer Yitshaq à être acteur dans la réalisation des desseins de son Élohim. Les enfantements d’Yitshaq (Isaac) 25 :19 : « Voici les enfantements d’Yitshaq ben Avraham ». Avant que ne soient cités les noms des deux fils d’Yitshaq, le récit nous apprend que Rivqah (Rébecca) l’araméenne est stérile. Comme le fut Sarah, épouse d’Avraham, et plus tard, Rahel (Rachel). De Léah, il est dit qu’Élohim la rendit féconde. « Yitshaq intercède auprès de YHVH» - intercéder : racine ‘atar, signifie contempler attentivement quelqu’un, d’où « supplier, offrir des prières ». Ceci laisse entendre que l’intercession d’Yitshaq est puissante dans la contemplation et la supplication, plus puissante que l’offrande d’un sacrifice. Pour Sarah, femme d’Avraham, l’intervention d’Elohim la rendra féconde ; il en est de même pour Rivqah. Ce qui nous apprend que les pères fondateurs d’Israël ne naissent que grâce à l’intervention directe de YHVH qui efface la stérilité naturelle et le « paganisme » d’origine pour que soit féconde la postérité d’Avraham, l’Ivrith (l’hébreu). « Rivqah sa femme est enceinte. Les fils gigotent en son sein. Elle dit : si c’est ainsi, pourquoi cela, moi-même ? Elle va consulter YHVH». Les fils gigotent : racine routs qui signifie courir, agiter ses jambes – ou bien rasa qui se rapproche d’antagonisme, antagonisme entre les jumeaux. Rivqah souffre et craint pour ses enfants d’où son cri : pourquoi cela, moi-même ? (Anokhiy). A.Chouraqui traduit cette expression au plus près par : à quoi est-ce que je sers ? Le Seigneur entend sa requête (directe) et Rivqah reçoit la grande révélation du devenir des deux nations qu’elle porte en son sein. Elle sait dès lors « à quoi elle sert » et à quoi elle servira dans la révélation des desseins d’Elohim. Rivqah enfante les deux fils d’Yitshaq, « le premier sort : un roux, tout entier comme une cape de cheveux. Ils crient son nom : Essav (du verbe faire -s’apparente à homme fait) ». Éssav est un roux (hébreu : admoni), nom qui évoque le sang (dâm). Il évoque aussi la tribu d’Édom, plus tard ennemie d’Israël. « Après quoi son frère sort, sa main saisissant le talon d’Essav. Il crie son nom : Yaaqov (Yaaqov) il talonnera. » Yaaqov de la racine aqav. Le sens archaïque de aqav serait : surveiller ; d’où le nom de Yaaqov’el : El veille, connu dans la documentation égyptienne dès le 18ème siècle av. JC. d’après A.Chouraqui. Par suite, en hébreu biblique, le verbe a pris le sens de talonner, puis de ruser. Or, le récit nous apprend que quelles que soient les manœuvres d’intrigue, El, Élohim, l’Élohim d’Avraham et d’Yitshaq « veille » sur Yaaqov (Yaaqov EL : EL veille). Les deux natures Les engendrements d’Yitshaq sont bien Éssav et Yaaqov, deux fils aux natures si différentes. Éssav sera homme des champs comme Qaïn. Il sera chasseur comme Nimrod. Il exprime son appartenance à la lignée de Qaïn lorsqu’il décide qu’en son temps, après la mort du père, il tuera son frère Yaaqov (27 :11). Yaaqov sera berger comme Abel (Hévél). Il est intègre (hébreu tâm), « il habite les tentes », expression hébraïque qui exprime la recherche de la connaissance du Élohim d’Yitshaq, son père (comme Moshéh qui consultait YHVH sous la tente). Yaaqov en habitant les tentes y trouve les ordres (mitsvoth), les règles, les torahs, c’est-à-dire tout ce qui émane de YHVH: Sa Parole, Ses enseignements. De qui Yaaqov tient-il les torahs de YHVH ? D’Avraham, selon ce qui est écrit : « Par suite de ce qu’Avraham a entendu ma voix, il garde ma garde, mes ordres, mes règles et mes torahs » (26 :5).

On peut donc comprendre que la lignée des « Fils d’Élohim » a transmis depuis Adam et Noah jusqu’à Avraham les commandements, lois et coutumes, mémoire de la lignée. La primauté de Yaaqov et sa demande du droit d’ainesse s’éclairent des conditions que requiert l’obtention de la bénédiction des pères, à savoir : obéissance aux torahs et foi à l’Élohim de ses pères. Yaaqov remplit ces conditions. Il est agréé par le Très-Haut. Il est digne d’être parmi les pères de la lignée qui générera Israël et le Mashiah. L’épisode à Guérar Étonnante répétition que la dissimulation de l’identité réelle de Rivqah, que Yitshaq laisse paraitre pour sa sœur aux yeux des philistins, parce qu’elle était belle et qu’il craignait pour sa vie. Avraham ne réagit-il pas de la même manière au sujet de Sarah et d’Avimélékh ? Sans oublier ce qui arriva dans le même cadre avec Pharaon. Nota : Avimélékh signifie mon père est roi, serait-ce dans l’Histoire sacré une tentative de récupération, de corruption, d’usurpation… peut-être, car le district de Philistie, aujourd’hui dit « bande de Gaza » a toujours été un problème pour Israël. « Et les hommes du lieu s’enquirent au sujet de sa femme, et il dit, C’est ma sœur, car il craignait de dire, ma femme ; de peur, pensait–il, que les hommes du lieu ne me tuent à cause de Rivqah, car elle est belle de visage. » (Ge. 26:7 ) « Et Avraham dit de Sarah, sa femme, Elle est ma sœur. Et Avimélékh, roi de Guérar, envoya, et prit Sarah. » (Ge. 20:2) N’y avait-il pas suffisamment de femmes en Guérar pour qu’Avraham et Yitshaq en soient réduits à ruser ? Avraham comme Yitshaq étaient des hommes riches, possédant serviteurs et troupeaux. Leur voisinage de proximité était sujet, soit à méfiance, soit à convoitise. Tuer le mari pour prendre la femme et s’assurer la domination par mariage était dans l’ordre des choses à ces époques. Mais une sœur d’un certain âge relevait encore d’une autre dimension : non mariée, certainement était elle une prêtresse garante de la protection et de la prospérité du clan. La prendre pour femme, quitte à l’enlever, permettrait de récupérer la puissance représentée par la prêtresse. Mais si cette dernière se trouve être femme et de plus sœur de l’homme ! La situation est d’ordre exceptionnel dans l’antiquité où le mythe de la sœur épouse était connu notamment en Égypte, car d’un tel couple devait naître un « homme-dieu » ! Certainement nous comprenons que derrière cette histoire, les « Avimélékh » étaient en capacité de compromettre le devenir de la famille de la promesse, en supprimant pour se les accaparer les bénédictions réservées à la descendance que sera Yaaqov-Israël. L’épisode des puits Le malin avait-il pour autant dit son dernier mot ? Conformément à la bénédiction d’Élohim et à la « croyance » des Avimélekh, Yitshaq devint de plus en plus riche et donc de plus en plus fort… ce qui inquiétait à raison les gens d’Avimélékh. « Yitshaq fit des semailles dans ce pays et, cette année–là, il moissonna le centuple. YHVH le bénit et l’homme s’enrichit, il s’enrichit de plus en plus, jusqu’à devenir extrêmement riche. Il avait des troupeaux de gros et de petit bétail et de nombreux serviteurs. Les Philistins en devinrent jaloux. » (Ge. 26:12-14) Voici qu’ils comblèrent les puits que les serviteurs d’Avraham avaient creusés en leur temps. Cette mesure était censée faire partir Yitshaq en privant d’eau ses nombreux troupeaux.

« Et Avimélékh dit à Yitshaq, Va–t’en d’avec nous ; car tu es beaucoup plus puissant que nous. » (Ge. 26:16) Néanmoins nous remarquons que Yitshaq creusa de nouveau les puits d’Avraham et de plus il trouva de l’eau vive, c'est-à-dire une source permanente. Cette avalanche de bénédictions convainquit Avimélékh qu’Élohim était bien avec Yitshaq, ils se lièrent par un serment à Béer Shéva. La particularité messianique d’Yitshaq se révèle en cet épisode de la source d’eau vive : « Celui qui croit en moi, selon ce qu’a dit l’écriture, des fleuves d’eau vive couleront de son ventre. » (Jn. 7:38 ) Les puits furent un prétexte à querelle entre les gens d’Avimélékh et les hébreux. Néanmoins ces puits étaient autant de bénédictions préparées et données à travers Avraham. Yitshaq ne laissa pas de telles bénédictions « enfouies », car elles étaient le don d’Élohim par Avraham. La conclusion est importante : Élohim apparait à Yitshaq à Béer Shéva lui réitérant ses bénédictions « à cause d’Avraham mon serviteur ». A ce moment Yitshaq bâtit un autel et invoque le Nom d’Élohim. C’est de cette façon, en creusant des puits et en élevant des autels qu’Avraham prenait possession du pays. Yitshaq redonnait à chaque puits recreusé le même nom qu’Avraham leur avait donné ! Est-ce important de rappeler cela ? Oui. Si nous considérons aujourd’hui avec quelle hypocrisie les instances internationales soumises à l’esprit de l’islam, représenté en Israël par les « philistins-palestiniens », décident le changement des noms des principaux sites israélites, tentant ainsi d’instruire un malin révisionnisme de l’Histoire que l’on impose au monde, puis attribuer ses sites à la non existante « Palestine » comme si les patriarches et matriarches n’étaient pas israélites… et par la même occasion de nier les bénédictions d’Avraham, d’Yitshaq et Yaaqov-Israël. Les querelles philistins-hébreux sont toujours à l’ordre du jour. Mais avouons que Avimélékh, bien qu’intéressé, ne fut pas insensé à l’extrême jusqu’à s’opposer à YHVH. Vends-moi ton droit d’ainesse Yaaqov sait que le droit d’ainesse octroie la primauté de la bénédiction de YHVH par la bénédiction paternelle. C’est après qu’Éssav eut exprimé son désir de « manger », déclaré sa grande fatigue et qu’il eut crié son nom, Edom, le roux, que Yaaqov dit : « vends-moi ce jour ton droit d’ainesse. » La demande de Yaaqov n’est pas usurpée, sa légitimité s’affirme par la perception des priorités de son ainé Éssav. Éssav, dit le grand, est une force de la nature. La description qui nous est faite, roux, velu, chasseur, vivant de chair et de sang, nous le confirme bien. Le langage biblique nous fait comprendre que le désir de « manger » de ce roux est l’expression prioritaire d’Éssav de vivre dans le monde matériel. Et cet homme, force de la nature, est-il fatigué de son retour de chasse ? De quelle fatigue s’agitil ? Ici, nous rejoindrons la pensée rabbinique qui décèle dans la fatigue d’Éssav une grande lassitude à suivre les voies et commandements transmis par son père Yitshaq. C’est surtout dans les temps de la mort d’Avraham que survient cette lassitude. C’est pour Éssav la perte d’un modèle, de repères donnés par l’exemple d’un homme, son aïeul. Avraham disparu, l’homme guide disparaît. Alors s’effondre celui qui n’a pas la foi personnelle à l’Élohim de ses pères. A quoi bon l’ainesse dans ces conditions où la vie future n’a plus de sens et où la mort devient la seule issue. « voici moi-même je vais mourir. Pourquoi ceci, l’ainesse pour moi ? ». Éssav jure et vend son ainesse à Yaaqov. Il mange, boit, se lève et s’en va. Tout est consommé. Éssav a méprisé l’ainesse : légalement Yaaqov a acquis le droit d’ainesse. Prédestination Les engendrements d’Yitshaq, Yaaqov et Éssav, sont-ils prédestinés ? Leurs naissances sont-elles « programmées » et leurs destins fixés ? De la révélation faite à Rivqah, alors que les deux enfants sont en son sein, nous pourrions en première lecture comprendre que quelles que soient les actions futures des deux enfants chacun suivra « son » programme. Dans ces conditions, il n’y aurait pas de liberté de choix. Or, Élohim ne créa-t-il pas l’homme en lui laissant le choix de la vie ou de la mort, de la bénédiction ou de la malédiction ? (De.11 :26-27 et 30 :19-20). Il est de la responsabilité de l’homme, ben Adam, créature d’Élohim, de choisir la vie afin qu’il vive, lui et sa postérité, pour aimer YHVH, pour obéir à sa voix et pour s’attacher à Lui, car de cela dépend sa vie. Ainsi il dépend de l’homme de s’élever vers Élohim ou non. Quand l’homme ne s’élève pas, la faute le guette. Néanmoins, il demeure toujours à même de la dominer. Dès l’origine de l’humanité, le choix est donné à l’homme ainsi que YHVH dit à Qaïn : « Certainement si tu agis bien tu relèveras ton visage et si tu agis mal, le péché se couche à la porte et ses désirs se portent vers toi, mais toi domine sur lui. » (Ge.4 :7). L’homme n’est que le fruit de ses choix et de sa volonté de s’élever ou non vers son Créateur. Éssav, nature forte, chasseur, organisateur, avait le choix de modifier sa nature et de l’équilibrer spirituellement en dominant ses passions et en s’élevant dans l’obéissance à l’Élohim de ses pères. Éssav n’a pas fait ce choix ! Cela YHVH le savait ; même avant la conception d’Éssav la prescience d’Elohim, hors du temps, embrasse le devenir de chaque être vivant et le devenir des collectivités, telles les nations. C’est ainsi que Moshéh reçut d’Élohim la connaissance du devenir d’Israël. « Oui, je le savais, après ma mort, oui vous vous détruirez, vous vous écarterez de la route que je vous ai ordonnée. Le malheur vous abordera dans l’après des jours. Oui, vous ferez le mal aux yeux de YHVH pour l’irriter par l’œuvre de vos mains. » (De.31 :29). Israël avait le choix, Israël a fait le mauvais choix. Moshéh en reçut la révélation avant même qu’Israël ne commette le mal ! Israël n’était pas prédestiné à faire le mal. De même, Éssav et Yaaqov ont fait tous deux leur choix. La prescience prophétique l’a révélé à Rivqah. La prédestination (qui ne signifie pas programmation) de l’homme est dans la vision d’Elohim, la pré-connaissance des choix de l’homme. L’homme est donc placé par le choix dans le questionnement de sa conscience. Ce qu’Élohim sait du choix reste du domaine de la préscience. Par justice, Élohim prévient néanmoins l’homme qu’il doit faire le bon choix… ce qui est vrai pour ce que l’on nomme Israël est aussi vrai pour ce que l’on nomme les « assemblées chrétiennes» tous ont été enfermés dans la faute, tous ont fait peu ou prou « le mauvais choix » Les bénédictions Les patriarches Avraham, Yitshaq et Yaaqov avaient une perception de la puissance de bénédiction donnée par YHVH puis transmise par les pères aux fils. La bénédiction d’Elohim, bérakhah, est l’affranchissement de toute forme de servitude. Elle est de plus porteuse de richesses en biens spirituels et en biens matériels, qui ne dépendent que de YHVH. Les richesses obtenues en dehors de la bénédiction, sont à redouter pour l’homme d’Élohim. Car ces richesses asservissent celui qui les reçoit à celui qui les donne. Et s’il y a asservissement, il y a servitude, voire esclavage. Ceci devient qélalah, malédiction, ainsi qu’il est dit : « Canaan sera maudit. Il sera esclave de ses frères ». (Ge.9 :25). C’est pourquoi, dans le Mashiah Yéshoua nous avons reçu toute liberté et nous savons que nous ne sommes les esclaves de personne, excepté notre obéissance au Mashiah et à notre Père céleste. Rivqah avait une large compréhension de la puissance de bénédiction que portait son époux Yitshaq. C’est pourquoi elle intrigue pour que Yaaqov, aimé d’Élohim et d’elle-même, soit au bénéfice des biens spirituels et matériels de la bénédiction d’Yitshaq. Yitshaq ne semble pas complètement dupe de l’intrigue de Rivqah. Les nombreuses questions posées à Yaaqov nous le laissent croire. Le pic émotionnel des actes précurseurs de la bénédiction est atteint lorsqu’Yitshaq dit : « La voix, la voix de Yaaqov, les mains, les mains d’Éssav ! » : soit la spiritualité de Yaaqov et l’action physique d’Éssav. C’est cette nature qu’Yitshaq espérait d’Éssav, qu’il aimait, mais qu’Éssav par choix l’a refusée. Yaaqov, le spirituel, deviendra aussi l’homme d’action, lutteur d’EL, et deviendra Israël. C’est de cette nature qu’était Avraham, spirituel mais aussi homme d’action et vainqueur de Kedorlaomer et des rois qui étaient avec lui (Ge.14 :17). Ainsi fut David, spirituel, mais aussi bâtisseur et chef de guerre. Et Yaaqov reçut la bénédiction d’Yitshaq qui le couvrait des biens de la rosée des ciels et qui surtout le faisait entrer dans le sacerdoce par le don « des huiles de la terre, une multitude de céréales et de moût ». C’est le symbole des bénédictions chez les prophètes. Paroles de YHVH à Israël : « Elle n’a pas reconnu que c’était moi qui lui donnais le blé, le moût et l’huile et l’on a consacré au service de Baal l’argent et l’or que je lui prodiguais. » (Osée 2 :10). En conclusion, La parachah des enfantements d’Yitshaq nous apprend que la volonté d’Élohim s’exprime par la pré-connaissance des actions des hommes qui demeurent entièrement libres de leurs choix. Mais les desseins de YHVH s’accomplissent toujours, car la finalité de ses desseins est sa réunion avec ceux qui font choix de l’aimer et de lui obéir. Le choix d’aimer Élohim n’est pas une émotion spirituelle abstraite pour contrôler ses propres satisfactions intellectuelles, ou autres autosatisfactions sensorielles et sentimentales. Aimer Élohim c’est surtout aimer faire sa volonté. Que YHVH vous bénisse de ses riches bénédictions vous et vos maisons. ALLELUYAH AMEN !!! PAR BLOG KEHILA VU PAR OMADI Samuel

Shabbat Shalom véshavoua tov.

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