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PARACHAH : « VAYYICHLAH »    (il envoya)

PARACHAH : « VAYYICHLAH » (il envoya) Shabbat 2 décembre 2017 Commentaire de 2010 Lectures : Parachah : Béréchiyt/Genèse 32 :4 à 36 fin Haftarah : Ovadyah/Abdias Bérith Hadachah : Matthityahou/Matthieu 13 : 1à 43 Rappel : les commentaires ne sont pas des études, mais des pensées que la lecture de la parachah nous inspire et nous permet, sur une année, de relier les textes de la Torah et des Prophètes aux textes de la Bériyth haHadachah, de l’Alliance renouvelée en Yéshoua.

Résumé de la parachah

Yaaqov (Jacob) retourne en Kénaan après 20 ans passés à Padan Haran chez son oncle Lavan. Il envoie des messagers [mélakhiym, même mot que anges] vers Éssav (Ésaü) son frère jumeau, dans l’espoir d’une réconciliation, mais les messagers lui rapportent que son frère vient dans sa direction accompagné de quatre cents hommes armés. Yaaqov se prépare alors au combat, prie, et adresse à son frère un important don de bétail dans l’espoir de l’apaiser. Au cours de la nuit qui précède, Yaaqov fait traverser la rivière Yabboq [non loin du passage du Jourdain par Josué] à sa famille, à ses gens et ses troupeaux. Lui, cependant, reste en arrière et rencontre un ange avec lequel il lutte jusqu’à l’aube. Bien qu’atteint au nerf sciatique, Yaaqov « a pu » tenir le combat. L’ange lui donne alors le nom d’Israël. Yaaqov et Éssav se rencontrent enfin. Les deux frères jumeaux s’embrassent mais Yaaqov veille néanmoins à ne pas suivre son frère, ainsi il évite l’assimilation. . Yaaqov acquiert un terrain près de Shékhem (Sichem) dont le prince [qui s’appelle également Sichem- Shékhem] enlève et déshonore Dinah, la fille de Yaaqov et Léah. Ses frères, Shimon et Lévi la vengent en passant tous les hommes du lieu au fil de l’épée après les avoir rendus vulnérables en les convainquant de se circoncire. Yaaqov leur en fera le reproche jusque sur son lit de mort. Yaaqov reprend son voyage vers Beth’El où Élohim / El Shaddaï lui apparaît à nouveau et le bénit. Il lui réaffirme : « ton nom désormais ne sera plus Yaaqov, ton nom sera Israël ». Rahel, l’épouse favorite de Yaaqov, meurt en donnant naissance à son second fils, Benyamin (Benjamin). Elle est inhumée au bord de la route, près de Bethléem (Béth-Léhem). Réouven (Ruben) perd son droit d’aînesse pour avoir interféré dans la vie maritale de son père. Yaaqov rejoint son père Yitshaq à Hévron (Hébron). Yitshaq y décède à l’âge de 180 ans mais Yaaqov ne revoit jamais Rivqah (Rebecca), décédée avant son retour. La parachah s’achève en détaillant la famille d’Éssav, ses femmes, ses enfants et petits-enfants, et les lignées familiales des habitants de Séïr parmi lesquels Éssav s’est installé. Retour de Yaaqov en Kénaan : pourquoi Yaaqov a-t-il peur ? Genèse 32 :7 et 12 : « Yaaqov eut grand peur et il fut angoissé…j’ai peur de lui, qu’il ne vienne… » Après 20 ans d'absence, Yaaqov retourne chez son père Yitshaq, aussi père d’Éssav. Avant même d'arriver, Yaaqov est angoissé : comment Éssav va-t-il réagir, lui qui a promis de le tuer à la mort de leur père ? Yaaqov lui envoie alors des messagers : ceux-ci renforcent ses appréhensions. Son frère, animé de pensées belliqueuses, vient à sa rencontre accompagné de 400 hommes. Cela veut-il dire que son père Yitshaq est mort ? Première angoisse … D’autres commentateurs suggèrent au contraire que Yaaqov craignait qu'Éssav ne vienne en ami. Yaaqov aurait eu peur de l'influence néfaste que celui-ci aurait pu exercer sur sa descendance. Il se trouvait donc face à un dilemme : qu'il vienne en ami ou en ennemi, il avait à le craindre. Ce fut une constante de l’histoire d’Israël, qui jamais ne put s’appuyer sur l’amitié sans ombre d’aucun peuple. La question pour tous les croyants reste : pourquoi donc cette peur ? Lorsque Yaaqov quitta son père, YHVH promit de le protéger et de le ramener, lui et sa lignée. La crainte de Yaaqov exprime-telle donc un manque de confiance en El Shaddaï ? Des commentateurs ont répondu que Yaaqov craignait que la faute qu'il avait commise lui ait fait perdre cette protection divine. Mais de quelle faute parle-ton ? Lorsque Yitshaq ordonne à son fils d'aller à Haran chez son oncle, il lui précise le but de son voyage : « va dans la maison du frère de ta mère et là-bas tu trouveras une épouse digne de notre famille, car je ne veux pas que toi aussi tu te maries avec une cananéenne ». Yaaqov obéit à son père et dès qu'il arrive chez Lavan, il offre 7 ans de travail pour épouser Rahel. A cause de ses propres tergiversations et de la ruse de Lavan, ces 7 ans devinrent quatorze ans. Au bout de ces 14 ans, fidèle à l'ordre de son père, Yaaqov souhaite prendre congé de Lavan : «C'était après que Rahel eut enfanté Joseph, Yaaqov dit à Lavan : laisse-moi partir ; je veux retourner dans mon pays ». Lavan en est affligé : « Depuis que tu es arrivé, Élohim a béni ma maison, du pauvre berger que j'étais, je suis devenu un homme riche, je t'en prie, reste avec moi ». Yaaqov se laisse séduire et il accepte de travailler pour Lavan en échange d'un salaire ; c’est alors au tour de Yaaqov de s'enrichir prodigieusement : « Et Yaaqov devint très, très riche ; il eut de grands troupeaux, des servantes et des serviteurs, des chameaux et des ânes ». Lavan se met alors à le jalouser mais Yaaqov ne se décide pas à partir, il attend qu’Élohim YHVH lui en intime l'ordre. Une fois parti, il se rend compte de sa faute et l’exprime à ses serviteurs :

« J'ai habité avec Lavan et j'ai tardé jusqu'à aujourd'hui. J'ai eu des bœufs, des ânes, des serviteurs et des servantes ». Yaaqov avoue s’être attardé pour s'enrichir, alors que sa destinée messianique l’appelait sous les tentes de son père et de sa mère. De retour - mais très en retard - la peur le tenaille. Question pour nous-mêmes : qu’en est-il du retard que nous prenons sur la route, afférés que nous sommes tous à nos occupations économiques et sociales, alors que le Père nous a donné rendez-vous sous Sa tente ? Vivrons-nous la même angoisse que Yaaqov lorsque nous entendrons enfin et distinctement cet ordre : « Va-t-en de là ! » ? Le retour de Yaaqov-Israël : une tactique inspirée et sans faille Pour se préparer à la rencontre avec son frère Éssav qu’il avait « dupé » 20 ans plus tôt, Yaaqov mis au point et employa plusieurs tactiques qu’il combina avantageusement : 1 : Yaaqov savait que son frère était bien plus puissant que lui. Éssav avait avec lui quatre cents guerriers. Yaaqov, accompagné de ses femmes, de ses enfants et de ses serviteurs, devait absolument éviter la confrontation militaire. Yaaqov tenta alors la conciliation diplomatique, en envoyant un imposant cadeau constitué de plusieurs espèces de bétail. Il réussit à convaincre Éssav d’accepter ce présent, ce qui impliquait une acceptation de la part d’Éssav de l’existence de Yaaqov et de sa part d’héritage : la principale. 2 : Tout en finalisant sa solution diplomatique, Yaaqov pria Élohim à proximité du Jourdain, dans une magnifique prière où s’exprima toute son humilité. Yaaqov n’oublie toutefois pas de rappeler à Élohim Sa promesse concernant sa descendance. 3 : diplomate avisé, homme de foi et de prière, Yaaqov était également prêt au combat. Sa tactique, consistant à diviser son camp en deux, faisait partie d’une stratégie militaire éclairée. Fatigués par l’attaque du premier camp (c’est la « part du feu »), les hommes d’Éssav seraient plus fatigués et plus vulnérables à l’occasion de l’assaut du 2nd camp. Pourquoi Yaaqov agît-il sur plusieurs plans matériels et spirituels à la fois ? Sa prière n’était-elle pas suffisante pour assurer sa sécurité ? La parachah précédente s’achevait sur la rencontre hallucinante de Yaaqov avec des messagers mélakhiym de YHVH : « Dès qu’il les vit, il s’écria : c’est un camp d’Élohim, et il appela ce lieu Mahanayim… » ce qui signifie les DEUX CAMPS. Yaaqov a pleine conscience - car il lui est donné de le voir, comme il a vu l’échelle ! - que son combat terrestre et fraternel sera précédé d’un combat céleste opposant ces deux camps. Son avenir et les promesses divines dépendent dès lors des deux sphères et de leurs interactions. L’issue du combat des mélakhiym d’Élohim influera sur l’issue du combat entre les deux frères. Mais Yaaqov le diplomate, ne veut pas combattre contre son frère. Il a alors l’inspiration de « mélanger » les deux niveaux de « réalité » et se propose lui-même comme combattant contre un messager (ange) Il est écrit : « Il leur fit passer le torrent…et Yaaqov RESTA SEUL » (32 :25) C’est la nuit, veille du combat, Yaaqov met sa famille en sécurité et s’isole. Pourquoi faire ? Très rapidement, le « héros » d’un des deux camps célestes le rejoint pour l’affronter. Yaaqov met toute son ardeur dans ce combat car il sait que s’il en sort vainqueur, il évitera la confrontation physique avec son frère. L’objectif de Yaaqov est : la paix avec son frère et la sécurité en Kénaan, garanties par décret d’Elohim. Cette paix et cette sécurité ne se gagnent pas sur un plan humain. Yaaqov accepte alors de relever le défi d’un combat qui n’est pas a priori le combat d’un homme. En acceptant de combattre contre l’ange, Yaaqov « élude» le combat terrestre qui n’a plus lieu d’être s’il en sort vainqueur. Cette culture de la guerre, qui consiste à se contenter de l’issue du combat de deux hommes « représentatifs », était courante dans l’antiquité (voir également l’épisode de Goliath contre David). Par ailleurs, en combattant l’Ange, Yaaqov hérite du titre glorieux de « lutteur d’EL ». « Ton nom ne sera plus appelé Yaaqov, mais Israël ; car tu as lutté avec Élohim et avec les hommes, et tu as prévalu… » (32 :29) Yaaqov agit donc à la fois sur un plan terrestre (diplomatie), sur un plan spirituel (prière et préparation au combat), puis ré-envisage une action terrestre (combat et perte de la moitié de ses biens) dans l’hypothèse où il aurait échoué dans son propre combat spirituel. Cette tactique inspirée était nécessaire car il fallait à Yaaqov des assurances de paix et de sécurité. Or, un combat fratricide avec Éssav aurait durablement marqué les deux lignées et probablement entravé le bon déroulement du scénario messianique. Il faut noter que cette parachah souligne au final la présence, côte à côte et dans un recueillement partagé, de ces deux frères réunis pour ensevelir à Hévron, leur père Yitshaq. (35 :29) Dans son désir de paix et de sécurité, Yaaqov n’a pas hésité à « se faire un ami avec ses richesses injustes… ». Son cadeau diplomatique était accompagné d’un message de conciliation : « J’ai vécu temporairement avec Lavan et j’y suis resté jusqu’à présent. Je possède des bœufs et des ânesses, des moutons, des serviteurs et des servantes et je t’ai envoyé ce cadeau, pour trouver faveur à tes yeux ». Des commentaires disent à propos de ce verset : « pourquoi Yaaqov mit-il l’accent sur le fait que son séjour chez Lavan avait été temporaire ? » Ils estiment que par ces mots Yaaqov qualifiait la nature de la richesse qu’il avait amassée chez Lavan. Certes, il avait travaillé très dur et était devenu très riche - et c’est pour cette raison, qu’il envoyait un cadeau important à son frère - mais Yaaqov voulait également signifier à son frère qu’il considérait ces richesses comme temporaires. Le message de Yaaqov à son frère : le but principal de la vie n’est pas la richesse en soi, mais la possibilité d'utiliser chaque détail de la vie dans le service d’Élohim. En effet : « j’ai vécu temporairement » s’exprime dans le texte hébreu de la Torah par un mot unique,[garti,] qui a la valeur numérique de 613. Yaaqov semble vouloir indiquer que tout en s’enrichissant chez Lavan l’idolâtre, il est resté un étranger et n’a pas cessé de se consacrer à respecter les commandements (613 mitsvoth recensées dans la Torah.) Non, Yaaqov n’avait pas oublié les enseignements de son père Yitshaq et Éssav ne pouvait dès lors plus évoquer cette option pour revendiquer son héritage. La richesse n’est donc pas le but, mais le moyen. Celui de créer un foyer ouvert, avec des enfants et des invités à sa table. D’être capable de donner du temps, de l'attention, de l'éducation, de la charité. De savoir partager avec les membres de la communauté et de jouer son rôle dans le bienêtre de tous : voilà quel était - selon les commentateurs de la Torah - le message de Yaaqov à son frère Éssav, en lui donnant ces richesses temporairement acquises. Revenons au récit de la parachah « Vayyichlah » La confrontation physique entre les deux frères, tant redoutée par Yaaqov, n’aura donc pas lieu. après le combat victorieux de Yaaqov-Israël, les frères jumeaux se rencontrent donc après 20 ans de séparation et d’incompréhension, ils s’étreignent et s’embrassent même. Toutefois Yaaqov réalise que le jour n’est pas encore venu où tous les fils d’Yitshaq pourront vivre ensemble en harmonie et sur la même terre. Alors Yaaqov dit à son frère : « Je t’en prie, passe devant. Je suivrai lentement, selon l’allure de l’ouvrage qui est devant moi et selon l’allure des enfants, jusqu’à ce que j’arrive chez mon maître à Séïr. » (33 :14) Éssav partit en avance, tenta en vain de laisser quelques espions-indicateurs au milieu de ceux de Yaaqov, qui n’atteignit jamais le royaume montagneux de son frère, malgré son engagement à le faire. Aurait-il donc menti et trompé son frère une fois de plus ? En effet, après quelques péripéties sanglantes du côté de Shékhem, Yaaqov s’installe à Hévron et, plus de trente ans plus tard, se rend en Égypte où il passe les dix-sept dernières années de sa vie. Ainsi, pouvons-nous nous interroger : « Quand Yaaqov tiendra-t-il sa promesse faite à son frère de venir le rejoindre à Séïr ? » Réponse : « aux jours de Mashiah », ainsi que le prophétise Abdias (lire la Haftarah associée) : « Les libérateurs monteront sur la montagne de Sion pour juger la montagne d’Éssav. » (Verset 21) Si Yaaqov s’engagea ainsi envers son frère Éssav, il le fit inconsciemment comme prophète, qui fut alerté que cette rencontre/réunification familiale ne serait possible que dans un cadre messianique, aux termes d’une histoire mouvementée. Éssav n’était pas encore prêt pour la vraie réconciliation et le renoncement total par obéissance, à son droit d’ainesse. L’ÉSSAV génétique (une partie des peuples arabes d’aujourd’hui) retrouvera en définitive son droit d’ainesse, au travers du mystère d’une greffe sur ISRAËL : à l’instar de l’EDOM spirituel (la chrétienté selon une interprétation judaïque, ou de l’occident hostile à Israël (!), qui ne doit plus contester à Israël son élection mais se satisfaire et se féliciter de sa propre greffe. Tous les frères déchus et jaloux seront réhabilités dans leurs droits aux termes de l’Histoire, au bénéfice d’une greffe miraculeuse s’ils en acceptent l’augure et le critère de fondement en Yéshoua. Un commandement (listé parmi les 613 extraits des 5 livres de la Torah) Cette parachah ne comporte qu’une seule mitsvah, exposée au verset 33 du chapitre 32 : "ils ne mangeront pas, les fils d'Israël, du nerf sciatique" ». Rappelons que selon une convention, les 613 mitsvoth, expressions d’ordres issues des textes de la Torah, se répartissent comme suit : - 248 commandements positifs (comportant l'expression : tu feras, taâssé), ce qui correspond aux nombres des organes du corps selon une certaine représentation. - 365 commandements négatifs (comportant l'expression : tu ne feras pas, al taâssé), ce qui correspond aux jours de l'année. Ces interdits correspondent chacun à un jour de l'année et à une des zones du corps plus dures dont font parties les tendons. Le nerf sciatique est le point le plus sensible et le plus vulnérable de tout cet ensemble. Il correspond également au jour le plus sensible des jours de l'année : celui de ticheâ bé av, le 9 av, jour des plus grandes catastrophes . ( pour mémoire : jours de destruction du Temple de Salomon et du Temple d’Hérode). En aucun autre jour, Israël ne peut être vaincu et anéanti si ce n'est ce jour-là. C’est aussi le jour où tout en chacun bénéficierait le moins de la protection et de la miséricorde (sic).

Interprétation du symbole : Respecter ce commandement et ne pas manger de nerf sciatique, permet de se souvenir que si Israël [Yaaqov] a été plus fort et a vaincu, il reste en lui une faiblesse particulière qui s’exprimerait notamment le 9 av. Les autres jours de l’année restant reliés à d’autres interdictions, le croyant serait ainsi maintenu dans un éveil et une prise en compte constante de ses propres faiblesses (…) Le message de la Parachah Vayyichlah est-il connecté au message de la Bonne Nouvelle du Royaume exprimée par Yéshoua et les apôtres ? « Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. » ( Ep. 6:12) Cette invitation au bon combat ressemble fort au combat qu’a choisi notre patriarche Yaaqov : en renonçant à combattre contre son frère et ses armées, il a privilégié un autre combat, plus excellent, qui lui permit de forcer même les louanges des anges. Et pour nous-mêmes, combien de défis inutiles avons-nous relevés et combien de combats fratricides avons-nous déclenchés dans notre orgueil ? Comme Yaaqov, Yéshoua ne combat pas physiquement les gardiens du Temple envoyés pour l’arrêter. Pour prendre possession de son Royaume, l’Adon aurait pu prendre les armes, à l’invitation des plus pressés autour de lui. Shimon-Pierre ne fait-il pas ce choix en blessant le soldat ? Préalablement à son arrestation, Yéshoua passe la nuit à combattre (comme Yaaqov au gué du Yabboq), puis les autres anges, ceux assignés par le Père à son service, viennent le réconforter : ils n’ont pas combattu à sa place, Il a combattu seul et remporté seul la victoire. Il a combattu victorieusement pour accomplir la volonté du Père, Il a donc repris et finalisé le combat de Yaaqov-Israël. Mais Lui n’a pas été atteint au nerf sciatique, Il n’est pas reparti en boitant, ni en clochant des deux pieds. Ainsi qu’Il avait dit à Yohanan pour se faire reconnaitre et en guise de signature pour authentifier sa véritable nature : « les boiteux marchent… » Un homme nouveau accepte ce type de combat contre les autorités célestes et délaisse les conflits terrestres. Un tel homme est combattant avec YHVH, il est Israël car il en a compris et accepté toute la vocation. Encore faut-il pouvoir sortir indemne d’un tel combat ! Ainsi qu’il est dit en Matthieu 13 :41 : « le Fils de l’homme enverra ses anges qui ramasseront de son Royaume tous les scandales et tous les fauteurs d’iniquité et les jetteront dans la fournaise ardente… » A la fin du monde, à l’occasion de « la moisson » dit notre Adon, ses anges affronteront tous les hommes pour éprouver le bon grain et en séparer l’ivraie : puissions-nous être de ceux qui remporteront cet ultime combat. Celui qui sera vainqueur sera appelé Israël, ainsi qu’il est dit : « Alors les justes resplendiront comme le soleil… », comme le soleil se leva à Péniyél et illumina un Yaaqov-Israël victorieux de lui-même et de sa propre peur. En Marc 12,10, notre Seigneur cite le Psaume 118 et rappelle : « La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la principale de l’angle, c’est là l’œuvre de YHVH. » Comme Yéshoua l’a rappelé pour Lui-même et comme pour signifier que tous ceux qui le suivent ou le précèdent doivent partager ce même destin, la pierre « Yaaqov » a été rejetée un temps par son frère et a été contraint à l’exil, mais cette pierre rejetée, la principale, Yéshoua, est devenue « Israël en Yéshoua », c’est là aussi l’œuvre de YHVH PAR BLOG KEHILA VU PAR OMADI Samuel le messager

Shabbat shalom vé shavoua tov

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