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PARACHAH : « VAYYIGGASH » (IL s’avança à la rencontre)

PARACHAH : « VAYYIGGASH » (IL s’avança à la rencontre)

Shabbat 23 décembre 2017

Commentaire de 2006-2010 Lectures :

Parachah : Béréshiyth/Genèse 44 :18 à 47 :27 Haftarah : Yéhézqél/ Ezékiel 37 : 15-28

Bérith Hadachah : Yohanan/Jean 10 :1-18

Pensée :

-Il crie : « Sortez ! Tout le monde loin de moi ! » et il ne resta personne près de lui quand Yossef se fait reconnaître à ses frères -

Yossef est la figure messianique par excellence. Alors que ses frères ne se doutaient pas de sa réelle identité… Il se découvre LUI-MÊME à ses frères, en ayant pris soin de faire sortir tous les égyptiens !

Qu’en sera-t-il lorsque Yéshoua se fera connaître à tous ses frères, au tout Israël ? Après avoir fait sortir tous ceux qui ne sont pas ses brebis… Alors, IL se fera connaître tel qu’IL est en Vérité et non comme beaucoup l’imaginent !

Rappel : les commentaires ne sont pas des études, mais des pensées que la lecture de la parachah nous inspire et nous permet, sur une année, de relier les textes de la Torah et des Prophètes aux textes de la Bériyth haHadachah, de l’Alliance renouvelée en Yéshoua.

Résumé de la Parachah :

Suite au stratagème de Yossef, Yéhoudah (Juda), qui semble être vu comme « chef, porte- parole » de la fratrie, s’adresse à Yossef pour plaider leur cause. Après ce poignant plaidoyer, Yossef, qui est perçu « égyptien, premier ministre de Pharaon » se fait connaître à ses frères, ces retrouvailles ne sont pas moins poignantes que le discours de Yéhoudah. Yossef renvoie ses frères en Kénaan y chercher le reste de la famille, notamment son père Yaaqov Israël, car la famine durerait encore. Pharaon apprend que la famille de Yossef a émigré en Égypte. Il leur fait bon accueil et les installe en terre de Goshen, car ils sont éleveurs de petit bétail. La fin de la parachah décrit le mode de gestion que Yossef applique à l’Égypte au profit de Pharaon, tout en préservant le peuple.

Une leçon de communication interpersonnelle

Face au risque encouru, conséquence du faux vol de la coupe, qui réduirait Benyamin à l’esclavage, Yéhoudah (Juda) intervient auprès de Yossef. Cette intervention est à caractère spontané. Bien que Yéhoudah s’expose à de graves sanctions, il n’hésite pas : il sait que son père vieil- lissant, Yaaqov (Jacob), ne survivrait pas à la perte de Benyamin, second fils de Rahel (Rachel), dont il a déjà perdu le premier fils, Yossef. Pour Yéhoudah, l’amour envers son père et son frère l’emporte sur sa propre sécurité. C’est à cela aussi que se définit un héros d’Élohim : il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime... L’acte est spontané, simple, entier, vrai, et va directement au but. Les paroles ne sont pas préparées, elles surgissent de la bouche de Yéhoudah du très profond de l’être, là où le raisonnement et les plans ne prédominent pas.

Vayyiggash élayv Yéhoudah vayyomér biy Adoniy yéddabér na avdékha davar béoznéy adoniy : il (alla) à la rencontre vers lui Yéhoudah il dit : en moi mon Seigneur parlera donc (de grâce) ton serviteur une parole dans les oreilles de mon Seigneur (mot à mot).

Vayyiggash est traduit par : s’avança. Or ce terme est plus connoté de : se rencontrer, aller à la rencontre de... Si nous voulons qu’un entretien entre deux personnes soit « vrai », nous devons aller à la rencontre de l’autre, non pas pour être uniquement en sa présence physique, mais pour rencontrer l’autre dans son intériorité, pour comprendre la vision de sa « vérité », de sa pensée profonde, de son « monde ». Nous sommes tous des « mondes » différents, dès lors nous ne sommes pas en capacité de comprendre l’autre par de superficiels échanges verbaux. Les hommes disent, dans les nombreux cas d’incompréhension, qu’il faut faire des efforts « d’ouverture », de « parler vrai ». C’est juste, car ce sont là aussi des conseils-ordres que Paul donnait aux disciples.

“C’est pourquoi, renoncez au mensonge, et que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres.” (Ep. 4:25)

Ceci signifie que nos paroles doivent être le reflet de notre vérité interne, sans masquage.

Pour dénouer le psychodrame de l’affaire de la coupe, Yéhoudah a compris qu’il fallait fuir les grands discours, les comédies, la rhétorique, les subtilités de langage, et surtout le mensonge, mensonge liant toujours les frères à cause de la vente et de la mise en scène de la mort de Yossef, et de la tromperie à l’égard de leur père. (Genèse 37, Ge. 44 :20, Ge. 42 :21).

Yéhoudah n’a rien à cacher, ni à préserver égoïstement. Il dit [ Biy ] ce qui n’est pas rendu dans nos traductions et qui signifie « en moi ». C’est bien une invitation à la rencontre intérieure. C’est aussi pour cela que Yéhoudah semble enfreindre l’étiquette de la cour, en s’approchant d’un grand prince qui juge, Yossef. On ne s’approche pas d’un juge ! D’autant plus qu’il est le principal personnage d’Égypte juste après Pharaon : « Tu es comme Pharaon ! ».

L’invitation de Yéhoudah à « le rencontrer en lui » est marquée immédiatement de respect et de prévention : « que ta colère ne s’enflamme pas car (je sais) tu es comme Pharaon ». Quelle image impressionnante ! Le Mashiah n’est-IL pas la face d’Élohim, Lui qui a le pouvoir de gracier ? Avons-nous la même déférence envers Yéshoua, que celle de Yéhoudah envers Yossef, son frère, figure messianique incontestable ?

Le mot « biy » est suivi de « Adoniy». Si nous prenons en compte ces deux mots ils se rendent par : « en moi mon Seigneur ». Le verbe « être » au présent n’apparaît pas en hébreu, il est implicite. En l’exprimant en français la phrase peut prendre une interprétation plus subtile. Étonnant : en moi (est) mon Seigneur il parlera ... Méditons chacun cette potentialité, lorsqu’il est écrit :

“Mais, quand on vous livrera, ne vous inquiétez ni de la manière dont vous parlerez ni de ce que vous direz, ce que vous aurez à dire vous sera donné à l’heure même ; car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est le souffle de votre Père qui parlera en vous.” (Mt. 10:19-20)

Est-ce possible ? Oui, si nous sommes UN avec le Mashiah, alors ce n’est plus nous qui vivons mais c’est Lui qui vit en nous ! De cela aussi nous devons faire l’expérience pour abandonner nos réflexes d’auto-défense bien humains qui ne témoignent pas toujours d’une pleine action du souffle d’Élohim en nous.

La suite du discours de Yéhoudah ne fait que relater des faits réels, très simplement. Il termine par une proposition altruiste et justifiée par ses sentiments envers son père. Ce qui ne laissa pas Yossef insensible...

Le plaidoyer

Genèse 44 :18 : « Alors Juda s’approche de Joseph et dit : de grâce, mon Seigneur, que ton serviteur puisse faire entendre une parole à mon Seigneur et que sa colère ne s’enflamme point contre ton serviteur ! car tu es comme Pharaon ».

Ces versets nous introduisent, dans le plaidoyer de Yéhoudah (Juda), à la fin duquel Yossef (Joseph) devra se révéler et dévoiler la vérité. Nous apprenons par le plaidoyer de Yéhoudah (Juda) comment un homme d’Élohim de condition humble, tel Yéhoudah le berger, doit se comporter en paroles et en actes devant un prince, un homme de haut rang, un homme de pouvoirs tel Yossef, prince d’Égypte, donc prince de ce monde aux yeux de Yéhoudah ainsi qu’il le dit : Car tu es comme Pharaon. »

Le plaidoyer de Yéhoudah est un modèle de discours précis. Un exposé direct et vrai des faits, tel que nous devrions mettre en application dans nos entretiens de « raisonnement » lorsque nous avons à exposer des choses difficiles qui ne supportent pas d’être interprétées par notre, ou nos, interlocuteur(s) quelle que soit leur position « hiérarchique » dans la famille de la foi ou dans le monde séculier.

Combien de malentendus, de décisions, de séparations ne sont-ils pas provoqués par des discours compliqués ou imprécis, ou par trop élogieux. Que le discours de Yéhoudah soit pour nous le modèle du discours vrai, ainsi que l’expose la Torah (Béréchiyth/Genèse 44) :

verset 19 : Mon Seigneur a interrogé ses serviteurs ... verset 20 : nous avons répondu ...
verset 21 : tu as dit à tes serviteurs ...
verset 22 : nous avons répondu à mon Seigneur ... verset 23 : tu as dit à tes serviteurs ...

verset 25 : notre père a dit ...
verset 26 : nous avons répondu à notre père ...

Derrière la ponctuation du texte : tu as dit ... nous avons dit ... s’inscrivent les mots qui sont des faits précis et la vérité de ce que chacun a dit ; tel qu’il est écrit :

« que votre parole soit oui, oui, non, non ; ce qu’on y rajoute vient du malin. » (Mt.5 :37).

Ou ce que nous ne disons ou ne précisons pas, laissant ainsi notre interlocuteur dans le flou de l’interprétation. Usant ainsi d’un double langage.

La pensée du malin n’a pu s’introduire dans le discours de Yéhoudah et c’est par l’inspiration du souffle sacré que Yéhoudah termine son plaidoyer, en exprimant le grand respect et l’amour qu’il a pour Yaaqov (Jacob) son père et père de Yossef. Yéhoudah touche le cœur de Yossef, seigneur d’Égypte, par l’accomplissement vivant du 5ème commandement :

« Honore ton père et ta mère afin que tes jours se prolongent dans le pays que YHVH Ton Élohim te donne. » (Exode 20 :12).

« Comment pourrais-je remonter vers mon père si l’enfant « Benyamin » n’est pas avec moi ? Ah ! que je ne voie point l’affliction de mon père. »

A ces mots, Yossef, prince d’Égypte, redevient Yossef, fils de Yaaqov. Il laisse éclater sa compassion envers ses frères et son amour envers son père.

La réponse de Yossef

Genèse 45 :1 : « Yossef ne pouvait plus se contenir devant ses frères ... Il éleva la voix en pleurant ... Il dit à ses frères : je suis Yossef ! Mon père vit-il encore ? »

L’interrogation de Yossef est surprenante : mon père vit-il encore ? Il sait que Yaaqov son père est vivant, ses frères l’ont affirmé. Yéhoudah a devant lui déclaré son attachement à son père Yaaqov. Pourquoi donc cette interrogation ? La réponse est donnée par le retournement de la question : mon père est-il toujours vivant pour moi ? Ou suis-je, moi Yossef, toujours vivant pour mon père ? Mon père qui me croit mort, déchiré par un animal. Ne m’a-t-il pas, au cours de ces longues an- nées, oublié et laissé au séjour des morts ? Le sens de l’interrogation de Yossef est de savoir s’il est toujours vivant pour son père, s’il est toujours dans l’amour de son père.

Sommes-nous, nous-mêmes, toujours vivants pour notre Père des cieux ? N’avons-nous pas, par notre propre activité durant de longues années, provoqué un état de séparation d’avec notre Père, notre Élohim ? Il est bon pour chacun de s’interroger au cours de notre marche terrestre : suis-je toujours vivant et dans l’amour de mon Père des cieux ?

« Yossef dit à ses frères ... je suis Yossef que vous avez vendu pour être mené en Égypte. Maintenant ne vous affligez pas ... car c’est pour vous sauver la vie qu’Élohim m’a envoyé devant vous. » Genèse 45 :4-5 : « Ce n’est donc pas vous qui m’avez envoyé ici, mais c’est Élohim. » Verset 8 :

Yossef fait abstraction de toute sa souffrance passée, du rejet de ses frères, de leur décision de le faire mourir, puis de le vendre. Yossef n’exprime aucune pensée de colère ni de vengeance parce qu’il perçoit bien les grands desseins d’Élohim. Yossef perçoit qu’il est sauveur de Yaaqov/Israël, de ses frères de par la volonté d’Élohim. Il est à la ressemblance étonnante du salut messianique apporté par Yéshoua, Messie et Agneau immolé par la volonté d’Élohim. Lui aussi vendu par ses frères, objet d’un complot pour le faire périr, promu et élevé à la croix où, rempli d’amour, il dit pour ses frères : « Père pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font. » (Luc 23 :34). Bientôt ses frères, emplis du souffle de grâce et de supplication, le verront, le reconnaîtront et pleureront sur Lui (Zacharie 12). Et tous, nous entendrons la voix céleste qui dira :

C’est pour vous sauver et pour vous apporter le salut éternel que mon Père, votre Élohim, m’a mené à la croix. Ce n’est pas vous qui m’y avez envoyé, c’est la Sainte volonté de mon Père.

La reconnaissance du frère trahi et sauveur

La vérité du fond de l’être de Yéhoudah entre dans l’être de Yossef. Le souffle de la vérité revêt subtilement le langage de l’amour partagé, il met « en phase » les deux mondes de Yéhoudah et de Yossef qui ne sont désormais plus qu’UN, même si tout n’est pas encore dit ni éclairci. C’est fait ! La relation (la réconciliation) est actée. Quelque chose d’ordre supérieur vient de se réaliser.

Yossef fait sortir les égyptiens, les étrangers, il ne reste qu’avec ses frères et se présente : « Je suis Yossef... mon père vit-il encore... je suis Yossef que vous avez vendu.... ». Les frères sont toujours dans la crainte d’être jugés, et voici que, simultanément, la crainte d’être jugés, le remord d’avoir vendu leur frère et la hantise qu’il soit mort, disparaissent pour faire place à la joie de le retrouver et d’annoncer la bonne nouvelle à leur père : « Yossef est vivant ».

Instant de félicité presque insoutenable d’émotion, tellement puissant ! Toute crainte est bannie, tous contentieux disparus. Le pardon est sans condition. Car Yossef annonce : « Ne soyez pas fâchés de m’avoir vendu, c’est pour vous garder en vie qu’Élohim m’a envoyé devant vous ... pour vous permettre de survivre par une grande délivrance ... ».

Après de nombreuses années de séparation, que les frères pensaient définitive, les retrouvailles sont à la hauteur de la grâce accordée. Tous pleurent. Un jugement pour crime était redouté, ce sont des retrouvailles et des pleurs de reconnaissance qui leurs sont offerts. C’est dans un type similaire de rencontre que le Mashiah se fera bientôt reconnaître de ses frères, hors de la présence d’étrangers, dans un cœur à cœur qu’imposeront les circonstances difficiles. Et qui parlera prioritairement au Mashiah pour le reconnaître ? Yéhoudah, les Juifs, les descendants de la tribu de Yéhoudah (Juda), associés à d’autres : les « habitants de Jérusalem ».

“Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un souffle de grâce et de supplication, et ils tourneront les regards vers moi, celui qu’ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier né.” (Za. 12:10)

Ils pleureront tous, car l’espérance contenue dans l’épisode de la prophétie de Zacharie sera grande à Jérusalem, une espérance aussi grande que pourra être le désespoir. Après avoir reconnu Celui qui fut percé pour beaucoup, ils mèneront deuil sur Lui, Lui qui leur dira : « ne vous affligez pas, c’est pour vous assurer une grande délivrance et la vie qu’Élohim m’a envoyé devant vous » et la vie est que vous croyiez en Élohim et en Celui qu’IL a envoyé Yéshoua le Messie.

Dès lors : « En ce jour là, une source sera ouverte pour la maison de David et les habitants de Jérusalem, pour le péché et pour l’impureté. » (Za. 13:1)

De la servitude pour la libération ?

« Israël partit avec tout ce qu’il lui appartenait. Il arriva à Béér-Shéva et il offrit des sacrifices à l’Élohim de son père Yitshaq (Isaac). » Genèse 46 :1-4 :

Pourquoi la Torah dit-elle : il offrit des sacrifices à l’Élohim de son père Yitshaq et non à l’Élohim d’Avraham et d’Yitshaq ? Il répugne certainement à Yaaqov de quitter Kénaan. Déjà 22 ans d’exil chez Laban et les souffrances inhérentes l’ont tenu à l’écart de ce lieu promis aux patriarches.

Un seul n’a jamais quitté Kénaan, c’est Yitshaq, père de Yaaqov. Yitshaq a eu le privilège de construire un autel à Béér-Shéva (voir Genèse 26 : 1 et 23-25). C’est donc à l’Élohim d’ Yitshaq, qui maintint Yitshaq en Kénaan, que Yaaqov offre un sacrifice comme pour obtenir la bénédiction d’Élohim sur sa sortie de Kénaan pour se rendre en Égypte à l’invitation de son fils Yossef.

Et Élohim répond à Yaaqov :

Genèse 46 :3-4 : « Et Élohim dit (à Yaaqov) je suis Élohim, Élohim de ton père. Ne crains point de descendre en Égypte car là je te ferai devenir une grande nation. Moi-même je descendrai avec toi en Égypte et moi-même je t’en ferai remonter. »

La promesse d’Élohim est étonnante : « Moi-même Je descendrai avec toi en Égypte ... Ne crains donc pas de descendre en Égypte car là Je te ferai devenir une grande nation. »

Élohim, l’Élohim d’Avraham, d’Yitshaq et de Yaaqov se nomme Lui-même ultérieurement : Je suis YHVH Ton Élohim qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte. Quelle est donc cette apparente contradiction ? Quelle est la réponse ? Ne pas mourir de faim en Kénaan mais devenir une grande nation en Égypte. Ainsi, Yaaqov/Israël fut préservé de la famine et de la mort pour entrer dans le premier exil en Égypte et par suite entrer en esclavage afin que s’accomplisse la seule libération possible ici- bas : transformer l’homme esclave (de tout esclavage) en serviteur d’Élohim, ainsi qu’il est dit :

« Dis aux enfants d’Israël : je suis YHVH, je vous affranchirai, je vous délivrerai, je vous sauverai. ». Exode 6 :6 Et ainsi qu’il est écrit en Romains 8 :1-2 : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Yéshoua haMashiah. » En effet, la loi du souffle de vie en Yéshoua ha Mashiah nous affranchit de la loi du péché et de la mort.

Mon fils est vivant

Genèse 45 :26-28 : « Ils lui dirent (à Yaaqov) Yossef vit encore ... c’est lui qui gouverne le pays d’Égypte. Mais le cœur de Yaaqov resta froid. Il ne les croyait pas. Yaaqov vit les chars que Yossef avait envoyés pour le transporter. C’est alors que le souffle de Yaaqov leur père se ranima et Israël dit : c’est assez Yossef mon fils vit encore. J’irai et je le verrai avant que je meure. »

Nous apprenons par ces versets que lorsque le souffle de Yaaqov se ranime, Yaaqov devient Israël, ce qui signifie que le souffle de Yaaqov peut être comme inanimé, désintéressé, enfermé dans une forme de vie dépressive où le lutteur qu’est Israël ne peut s’exprimer. Lorsque le souffle se ranime, la réalité de la vie et de ses événements conduits par Élohim se ranime elle aussi. Alors Yaaqov (comme mort à la vie et aux desseins d’Élohim) redevient vivant et lutteur avec Élohim pour réaliser les desseins divins. La question de Yossef : « mon père vit-il encore ? » a ici une seconde réponse.

Israël/Yaaqov redevient vivant par le salut de vie que lui apporte la certitude que Yossef, son fils bien aimé, est vivant, comme ressuscité.

Yéshoua, notre Adon, fils de Yaaqov, fils de Yéhoudah, fils de David, mort pour eux et pour nous, fera que Éphraïm, fils de Yossef et Yéhoudah fils de Yaaqov deviennent UN seul bois (Ézéchiel 37 :19). Ainsi tout Israël sera rendu vivant par le fils bien aimé. Yéshoua haMashiah devenu Seigneur à la droite d’Élohim Père de tous. Et tout Israël sera sauvé ainsi qu’il est dit en Romains 11 :26-27 :

« Et ainsi tout Israël sera sauvé selon qu’il est écrit : le libérateur viendra de Sion et il détournera de Yaaqov/Israël les impiétés et ce sera mon alliance avec eux lorsque j’ôterai leurs péchés. »

C’est alors qu’Israël obtiendra la guéoulah (la rédemption) finale.

Dans la parachah : Yaaqov resté en Kénaan, et dont le cœur était refroidi, voit toutes les preuves qui attestent que Yossef n’est pas mort. Un souffle de vie l’envahit et il comprend, il comprend que tout cela vient d’Élohim, même s’il lui est pénible de devoir se rendre en Égypte.

Le verset 28 du Ch 45 précise : « Israël dit : cela suffit (c’est grand) mon fils Yossef vit encore ... »

Ce n’est plus Yaaqov retiré sur lui-même, refroidi et statique qui s’exprime, c’est de nouveau Israël, le lutteur d’EL, qui se lève et se met en marche. Il est de nouveau ce Yaaqov devenu Israël qui luttait avec l’ange au gué du Yabboq (Ge. 32 :23 et suite). Cette fois, Yaaqov dans sa vieillesse doit lutter contre lui-même et contre tout ce qu’il croyait : mon fils est mort, Shimon est prisonnier. Pensée affligeante qui poursuivait Yaaqov, amplifiée par la précarité imposée par la famine qui s’éternise... Il fallait bien un « signe » clair pour que Yaaqov redevienne Israël et se dise à lui-même : ça suffit Yaaqov revient à la réalité : Mon FILS VIT.

Ne sera-ce pas ainsi lorsque nous tournerons TOUS ENSEMBLE REUNIS les regards vers Celui qui fut percé ?

Par Blog Kehila vu par OMADI Samuel

Shabbat Shalom véshavoua tov

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