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PARACHAH (Parole de la semaine) : « CHEMIYNIY » (Huitième)

PARACHAH : « CHEMIYNIY » (Huitième) Shabbat 7 avril 2018 Commentaire de 2011 Lectures : Parachah : : Vayyiqra /Lévitique 9 :1 à 11 :47

Haftarah : : Yéhézqél / Ezékiel 36 :16-38

Bérith Hadachah : : Ivriym / Hébreux 8 :5-12 Rappel : les commentaires ne sont pas des études, mais des pensées que la lecture de la parachah nous inspire et nous permet, sur une année, de relier les textes de la Torah et des Prophètes aux textes de la Bériyth haHadachah, de l’Alliance renouvelée en Yéshoua Résumé de la Parachah

Après les sept jours dédiés à l’investiture d’Aharon et de ses fils au sacerdoce d’Élohim, selon la stricte procédure montrée à Moshéh, le huitième jour Moshéh les appelle à accomplir leurs premiers actes sacerdotaux pour eux-mêmes et pour le peuple. Ce qu’ils exécutent également selon les règles bien précises. La gloire de YHVH apparait alors sous forme d’un feu sur l’autel. Cette grande joie est de courte durée car, quelque temps après cet épisode, deux des fils d’Aharon sont tués par un feu. Suite à cet évènement des instructions complémentaires sont données aux sacrificateurs et aux Israélites. Tout Israël reçoit alors des instructions concernant la distinction entre le pur et l’impur, et notamment en ce qui concerne les animaux, dans le cadre de l’alimentation, et des contacts avec leurs cadavres. Le germe du Royaume. Élohim parmi les siens Le sanctuaire, image du céleste, est dressé parmi les hommes d’un peuple choisi : Israël. Les officiants, Aharon et ses fils, sont investis de leur fonction sacerdotale. Ce sacerdoce, le culte, a pour objet le rapprochement (Qorban : traduit par sacrifice, ce qui n’est pas sémantiquement juste). L’objectif ultime est la réconciliation de l’homme et de son Créateur. Tout ceci s’exprime dans un environnement ne pouvant être que « saint » et « pur ». Alors, rien n’est laissé à l’initiative de l’homme, tout est fait selon les instructions d’Élohim que Moshéh reçoit, tant pour le sanctuaire et ses ustensiles que pour les vêtements des desservants, l’investiture de ces derniers et les modes « opératoires » des divers services qu’ils auront à rendre, ainsi que la définition des éléments d’origine animale et végétale qu’ils auront à présenter. L’extrême minutie et le détail de ce projet pourraient nous paraître « étouffants », cependant nous savons bien ce qu’il advient lorsque l’homme intervient avec ses propres pensées. Cette parachah nous en donnera un très grave exemple. Qu’est-ce que ce sanctuaire sinon un environnement représentatif de la sacralité nécessaire à la présence [Chékhinah] d’Élohim parmi les hommes [Immanou El] Élohim avec nous. Présence telle que l’Adam, avant la chute, a pu la connaître en Éden près de l’arbre de vie. Réfléchissons un instant au bouleversement, à la modification de dispensation, que cela impliquait alors sur la Terre ! Depuis l’Éden, après 2500 ans, Élohim YHVH décide de réinvestir, par une 2 concrétisation de sa présence, la Terre et son humanité. C’est ENORME. C’est une véritable révolution : l’assurance actée d’une re-création, d’une rédemption en marche, d’une capacité au retour à l’Éden, c'est-à-dire de la proximité d’Élohim. Cet Élohim, qui réduisait à rien les puissances d’Égypte et qui n’apparaissait que de temps en temps sur le haut des montagnes d’une manière terrible, se veut maintenant parmi les hommes, au beau milieu du camp, extraordinairement accessible, en rapprochement, à l’écoute des consultations presque, seulement presque, pas tout à-fait, comme Adam pouvait Le consulter. Comprenons-nous bien ce qui se passait dans le désert ? Ce n’est pas, comme plusieurs peuvent le penser, la mise en place d’une institution religieuse ou d’une tradition avec ses rites, comme si les rites pouvaient sauver. Mais il s’agit bien ici du projet d’Élohim de reconquête de l’espace de sa Création. Ceci s’inscrit dans une dynamique de sortie et de combat selon des règles qui ne sont pas celles du monde mais celles du Royaume, et certainement pas dans l’enlisement des rituels religieux tels que certains parmi le peuple souhaitaient les reconduire dans l’affaire du veau d’or. « Je suis YHVH Ton Élohim qui te fais sortir … ». Vers quoi ? Vers MOI, à ma rencontre, pour la réconciliation. C’est dans ce sens que Paul dira : nous avons reçu le ministère de la réconciliation. « Le logos (La Parole) est devenu chair, Il a planté sa tente parmi nous. Nous avons contemplé sa gloire, gloire comme celle d’un Fils unique auprès du Père plein de chérissement et de vérité. » (Jean 1 :14 Chouraqui) « Oui tout vient d’Élohim, qui nous a réconciliés avec Lui par Mashiah, et nous a donné le service de la réconciliation. » (II Corinthiens 5 :18 Chouraqui) Chers amis, si nous nous sommes approchés et si nous sommes entrés dans cette tente qui est le Corps du Mashiah, sanctuaire qui n’est pas fait « en image » mais fait de réalité supérieure, alors attention à notre comportement, attention de comprendre OÙ nous nous trouvons ! Certainement, à l’exemple du sanctuaire du désert, nous nous trouvons dans l’environnement de la présence du Père, environnement où les pensées et initiatives purement humaines où les prises de pouvoir par les hommes ne sont pas recevables. Aharon et ses fils, qui avaient le privilège de fréquenter l’intérieur du sanctuaire et d’y officier, devaient eux aussi comprendre la signification stricte du comportement respectueux à adopter dans le lieu saint ! Le syndrome d’Abel et de Caïn Abel [Hévél] et Caïn [Qayin] sont nés hors d’Éden, hors de la présence d’Élohim. L’instruction et le souvenir de cet endroit, rendu délicieux par la présence d’Élohim, vécus par leurs parents, n’ont pas manqué de leur impulser un impérieux souhait de retour, retour possible après réparation et réconciliation. C’est dans cet ordre des choses que les deux frères s’engageaient dans une démarche de rapprochement avec le Créateur dont les parents s’étaient séparés. La vision messianique ainsi portée par chacun s’exprimait par un Qorban de substitution (rapprochement-offrande-sacrifice). La proposition d’Abel fut agréée, celle de Caïn ne fut pas approuvée. Nous connaissons la suite (voir Genèse). Abel fut appelé plus tard : Abel le juste. Tout le chapitre 9 de notre Parachah n’est que félicité, l’ensemble des prérogatives d’Élohim se réalise à merveille. Ce chapitre se termine par une attestation de l’agrément de YHVH: le feu de la face de hwhy accepte l’holocauste en le consumant. Le peuple est dans la joie, car sa demande de rapprochement « Qorban » est agréée, comme le fut celle d’Abel. Mais bientôt la joie fit place à la tristesse. 3 Que s’est-il passé avec les deux fils d’Aharon, Nadav et Havihou ? Les premiers versets du chapitre 10 nous laissent sans voix. Deux sacrificateurs en titre, consacrés, investis, rituellement purs, ayant officié à la suite de leur père Aharon, participant pleinement à l’acte de réconciliation se retrouvent brutalement mis à mort ! Malgré tout leur engagement, sans doute tout leur dévouement, il nous est rapporté qu’ils agirent devant Élohim selon une voie qui ne leur avait pas été commandée. Ils ont cru bon (peut-être) de faire autrement pour apporter leur « petit plus ». Ils sont désapprouvés dans leur action de « service » et tués par le feu de la face de YHVH. Ils offrirent du parfum sur leur encensoir. Est-ce donc répréhensible ? N’était-ce pas de bon cœur qu’ils faisaient cela ? Élohim ne regarde-t-IL pas au cœur (comme disent certains) ? Oui notre Élohim regarde au cœur, sans doute, mais aussi et surtout à l’obéissance. Avoir la foi, c'est-à-dire « adhérer », c’est croire pour obéir, d’autant qu’on aspire à de hautes fonctions, et ne pas faire n’importe quoi. Car les pensées des hommes, même les plus louables, ne sont pas les pensées d’Élohim. Plus nous nous approchons du sacré, moins nous avons de latitude d’écart. Le chemin qui mène au Père est étroit, large est celui qui mène à la perdition. La déviation observée chez Nadav et Avihou fut peut-être celle empruntée par Caïn, dans sa proposition d’offrande qui ne fut pas agréée. Quelle subtilité dans la séduction : apporter notre propre œuvre, issue de nos raisonnement et décision, pour aider Élohim, pour devancer les temps, pour ne pas dépendre entièrement de Lui et de ses « commandements », pour prendre notre destin en mains quitte à modifier certains ordres très clairs, en inventant d’autres voies, tout en nous convaincant que nous servons Élohim ! Soyons sur nos gardes, et veillons à ne pas prendre nos « folies » pour inspiration du « saint esprit », c’est tellement facile ! Car notre Élohim est aussi un Élohim ardent, un feu dévorant. On ne se présente pas devant Lui avec un « ésh zarah » c'est-à-dire un feu étranger, profane, réprouvé. Nous pouvons toujours estimer que la sentence envers Nadav et Avihou fut extrêmement sévère. Certainement, mais elle est pédagogiquement à la hauteur du risque encouru par tous ceux qui, volontairement ou de façon désinvolte ou en toute inconscience, se permettraient d’imposer à notre Créateur des œuvres non requises de sa volonté. Toute l’écriture nous sert d’instruction. Cette instruction n’est pas uniquement magistrale et théorique : « tu feras ceci, tu ne feras pas cela », elle apporte aussi dans l’exercice pratique de la vie les preuves marquantes de sa réalité. L’épisode des deux fils d’Aharon est là pour nous le rappeler dans ce livre de Lévitique qui semble n’être constitué que de préceptes légalistes. L’obéissance ne se limite pas aux œuvres. Elle implique aussi le comportement dans l’environnement sacré - c’est-à-dire tout ce qui est censé baigner dans sa présence ; et ne sommes-nous pas ses enfants qui vivons sous son regard ? Ne sommes-nous pas ses ambassadeurs ? Jean écrit : « … de Yéshoua le Messie, le témoin fidèle, le premier né d’entre les morts, le souverain des rois de la terre, à celui qui nous aime, qui nous a déliés de nos fautes dans son sang, et qui a fait de nous un royaume, et des sacrificateurs pour Élohim son Père, à Lui la gloire et le pouvoir aux siècles des siècles ! Amen ! » (Ap. 1 :6) Cette promotion très respectable de sacrificateur, que chacun s’empresse de se reconnaître, requiert néanmoins des précautions de sanctification et de respectabilité extrême, ce qui reste notre part de travail sur nous-mêmes. Le fond de l’assiette Suite au douloureux évènement de la mort des fils d’Aharon, Élohim interdira à Aharon et à ses fils, et pour toutes leurs générations, de boire du vin ou des liqueurs fortes avant de pénétrer 4 dans le sanctuaire sous peine de mort ! Cet interdit avait-il un rapport avec l’affaire des deux fils disparus ? Rien ne permet de l’affirmer. Toutefois, il reste que Élohim veut que ses serviteurs « gardent » toute leur tête pour pouvoir en permanence, et notamment en situation de sacerdoce et d’instruction du peuple, faire la distinction entre ce qui est sacré et ce qui est profane, entre ce qui est pur et ce qui est impur ou contaminé. Voilà un véritable défi pédagogique ! Comment conférer à un peuple d’esclaves, juste sorti d’Égypte, une conscience de discipline instinctive, au quotidien, qui permettrait à tout instant de juger pour faire la différence entre ce qui est pur ou impur, entre de ce qui est édifiant (permis) ou destructeur (inutile, voire nauséabond) ? Qu’est-ce que l’homme se trouve obligé de faire au quotidien, pour vivre ou survivre ? Se nourrir. Pour cela il faut chercher, choisir, cueillir ou abattre, puis préparer, puis manger ! Y a-t-il une meilleure occasion d’apprentissage ? Bien entendu, si nous ne dépassons pas dans la réflexion le seul fond de notre assiette, nous nous occultons l’objet final de la nourriture biblique « pure » [tahor] ou impure [tamé’] qui inclut tout ce qui a propension à « nourrir » l’homme, pas simplement par la bouche et le ventre, mais aussi par les yeux, les oreilles, et le raisonnement : les pensées, les idéologies, les discours, les lectures, les actes, les spectacles, les habitudes, les traditions, etc. La discipline alimentaire acquise intelligemment dès le plus jeune âge, et voulue de Élohim, prédisposera le futur adulte à appliquer son jugement dans tous les domaines sur ce qui peut être estimé « pur » et sur ce qui est manifestement « impur » ou contaminé. Nous savons à notre époque de quoi il s’agit lorsque nous évoquons la contamination de l’impureté spirituelle, morale, fonctionnelle, qui submerge notre monde en gavant le ventre d’une humanité déboussolée. Objection pagano chrétienne Actes 10. L’épisode de Corneille avec la vision de Pierre est souvent avancé pour argumenter (avec d’autres textes) que le disciple n’a plus à observer le principe de la nourriture, des animaux créés pour être une nourriture prise avec action de grâce (cette particularité devait être connue de la civilisation ante diluvienne, Noah connaissait lui-même cette distinction dont il appliqua la règle). Pour avertir et convaincre Pierre de se rendre chez Corneille, le Seigneur envoie par trois fois une vision à Pierre. Une nappe pleine d’animaux impurs, impropres à la nourriture, est présentée à Pierre. Il est demandé à Pierre de s’en nourrir. Évidemment Pierre refuse. Tout cela le rend perplexe, il ne comprend pas, puis arrivent les serviteurs de Corneille (remarquons bien que dans la vision, la nappe est emportée sans que Pierre n’est fait, en rêve, un quelconque simulacre de se nourrir d’animaux impurs). Selon une interprétation, le Seigneur aurait voulu prouver à Pierre qu’aucune œuvre ne rendait l’homme juste, et qu’il fallait désormais abandonner la Loi mosaïque. Pierre se pensait-il juste ? A lui et à ses amis le Seigneur dit : si votre justice ne dépasse pas celle des pharisiens vous ne verrez pas le Royaume. Ils ont répondu : mais alors personne ne peut être sauvé ! Yéshoua les rassure : ce qui est impossible aux hommes est possible à Élohim. Pierre, qui avait fait l’expérience de Pentecôte, devait être à cette époque bien conscient que les œuvres, fussent-elles celles du respect de la loi, ne sauvaient personne. Le sujet de Corneille attenant à cet épisode des actes se situe ailleurs, il est dans l’annonce de l’élection des païens (non Juifs) et certainement pas dans l’abolition de la règle alimentaire. Et à ce sujet s’exposent deux interprétations : Interprétation « pagano-chrétienne » : dorénavant les animaux impurs peuvent être mangés, la preuve : Pierre est envoyé vers un non Juif. Donc, la loi sur la nourriture des viandes pures ou impures est caduque. Ceci conforte l’abolition de la loi mosaïque dans son ensemble. « Nous ne sommes plus sous la loi » ! 5 Interprétation « des disciples de Yéshoua » : le Seigneur n’impose pas à Pierre de manger, la vision lui est retirée. Jamais le Seigneur n’aurait imposé à son disciple d’enfreindre la Torah. Le message adressé à Pierre est le suivant : Pierre, tu ne manges rien d’impur ! Alors saches que Je t’envoie vers des hommes que tu pourrais considérer « à tort » comme impurs. Ils sont purs. Les hommes que J’ai choisis d’entre les nations sont purs. Tu peux sans crainte te rendre chez eux, tu ne te souilleras pas. La prescription de la nourriture carnée pure ou impure reste valide. On ne touche pas à la Torah. Aspect sous-jacent de la nourriture pure ou impure biblique Nourriture biblique et kacheroute ne sont pas identiques. La Kacheroute rabbinique est un ensemble de prérogatives religieuses pharisiennes. Aucune nourriture ne peut être consommée si elle n’a pas fait l’objet d’agrément du rabbinat. Les listes de kacheroute définissent jusqu’aux marques de conserves en grandes surfaces etc. La kacheroute va jusqu’à expliquer comment les aliments ont à être stockés, préparés, comment la vaisselle doit être nettoyée. Ce n’est pas l’objet des prescriptions données à Moshéh. L’alimentation biblique sous un mode pédagogique du quotidien nous invite à réfléchir sur les diverses origines de nos aliments « vivants » qui marchent sur la terre (ordre croyants) qui volent dans le ciel (ordre spirituel) qui nagent dans les eaux (ordre des nations). Car, notre « nourriture » passe aussi par les yeux et les oreilles. Ce que nous lisons habituellement, ce que nous regardons habituellement, ce que nous écoutons volontiers, l’environnement que nous favorisons parce qu’il nous plait, tout ceci forge à notre insu notre pensée profonde comme notre nourriture forme notre métabolisme, positivement ou négativement. Quelqu’un a dit : Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es. Dis-moi ce que tu lis, écoutes et lis de manière répétitive, je te dirai aussi ce que tu penses. Si je mange du cochon, je ne mourrai pas (pas tout de suite) mais je sais que mon métabolisme se conformera à l’apport quotidien d’élément porcin et se modifiera en conséquence. Sur un aspect purement hygiénique nous savons ce qu’encourent les mangeurs de charcuterie et autres cochonnailles, sans parler des habitudes nutritionnelles du Sud-est asiatique traditionnel et aussi d’autres régions hyper industrialisées ! Mais il est probable que l’enseignement de la Torah sur le pur ou l’impur ne se limite pas à cette seule considération : ce serait étonnant ! Si je suis abonné à des lectures tendancieuses, c’est parce qu’elles m’intéressent (comme un saucisson de cochon) mais le poison qu’elles contiennent en fines doses permanentes finira par m’infecter (antisionisme, humanisme, universalisme, religiosité, idéologie déviante, sans évidemment évoquer les lectures et autres informations complètement inutiles eu égard à leur immaturité. etc) Oui, faisons très attention à ce qui se trouve dans notre assiette cérébrale, mélangé à la nourriture quotidienne de la Parole d’Élohim ! Animaux qui marchent - la terre : Lecture et émission à caractère religieux, là se cachent les « faussaires » comme le porc, le chameau, le lièvre. La description nous révèle qu’un quadrupède « mangeable » doit avoir des sabots divisés en deux ongles, ce qui est visible et sans ambiguïté. Toutefois il doit aussi être un ruminant ; là les choses se compliquent, car le ruminant est celui qui en possède le tube digestif ! Cela ne se voit pas à l’œil et la manière de mastiquer la nourriture peut tromper. Attention aux « cochons et autres », hommes ou organisations ou lectures ou toutes autres choses, qui ont une apparence de « pur » car l’aspect extérieur serait acceptable ou très trompeur ; ils donneraient même l’impression parfois de « ruminer », mais c’est un mensonge, car leur nature interne n’est pas « pure ». 6 Animaux qui volent - le ciel : attention aux « affirmations des pseudos inspirés », inspirations et pensées soi-disant venues d’Élohim, méditations et affirmations doctrinales non argumentées, discours idéologiques sans réel fondement, allégations polémistes, opinions dont Paul dira de ne pas discuter. Il est remarquable que la liste des oiseaux ne cite aucun oiseau « pur » mais seulement des oiseaux « impurs ». Ceci ne peut que nous inciter à la plus grande vigilance de tout ce qui s’appelle « inspiration » ; ce n’est en somme que si l’ « inspiration » n’est pas repérée dans la liste des impuretés que l’on admettra qu’elle est peut-être acceptable ! Remarquons par ailleurs que dans le cadre des qorbanoth agréés, ne sont désignés que les seuls oiseaux de la famille des pigeons. Alors pour ce qui viendrait du ciel, fions-nous au seul Rouah haQadoesh, souffle de sanctification, souffle de Vérité qui vient du Père par la vertu du Fils, qui seul s’argumente pleinement sur la Parole écrite, en Yéshoua. Mais restons prudents face à toute allégation affirmant que le « St Esprit m’a parlé » ce qui est malheureusement souvent abusif. Animaux qui nagent - les eaux : Informations de toutes provenances, les eaux représentent bien souvent les nations (la mer), médias de toutes sortes, hollywood et c°… Mais il existe aussi des choses saines : les animaux aquatiques à écailles et nageoires. Néanmoins aucun animal des eaux ne se présente en sacrifice. Si nous voulons bien comprendre, sans que cela ne remette en cause le bien fondé de l’observance de la nourriture biblique, rappelons-nous les paroles de Yéshoua : (relire Matthieu 15 :1-20) « ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui contamine l’homme mais c’est ce qui sort de la bouche qui contamine l’homme. » A ce propos, nous pouvons manquer de sagesse dans nos paroles parce que nous ne réfléchissons pas toujours à la portée de nos dires, car ce qui sort de notre bouche ou de notre plume ou de notre comportement pourrait être assimilé à du « lachon ara » (mauvaise langue) particulièrement envers les frères et sœurs en Yéshoua, sans négliger tous les autres. Soyons alors conscients que nous ne respectons pas les commandements de Yéshoua qui sont ceux de son Père. Soyons conscients que nous enfreignons, peut-être involontairement, la Torah d’Elohim, non pas dans les détails de traditions ou autres apportés par les hommes, mais dans le principe même porté par la Torah qui reste : aime Elohim par-dessus tout et ton prochain comme toi-même… Puis appliquons avec beaucoup de soin le commandement « nouveau » donné par Yéshoua à ses disciples : « vous mes disciples, aimez-vous les uns les autres comme Moi Je vous ai aimé… » Ainsi par le lien de l’amour vous serez UN en Moi, comme Je suis Un avec le Père ! L’harmonie, la cohésion, l’unité de la qéhiyllah est à cette seule condition. La pédagogie de second niveau intéressant la mitsvah (commandement) de la nourriture entrainera donc le disciple à ne rien faire sans réflexion, sans chercher à discerner le bon et le mauvais, dans tous les domaines, dans les détails comme dans les généralités, afin de poursuivre la sanctification et la pureté souhaitées de notre Père. Car notre Élohim est Celui qui sépare le sacré du profane, comme IL sépare la lumière et les ténèbres, comme IL sépare le mensonge et la Vérité, c’est aussi son œuvre en chacun de nous. Grâce soit rendue à notre Seigneur Yéshoua qui nous envoie le Souffle de vérité venu du Père et pallie nos carences pour nous conduire dans toute sa vérité. « Shimon Pétros, serviteur et envoyé de Yéshoua le Messie, à ceux qui ont reçu en partage l’adhérence de pareil prix avec nous, dans la justice de notre Élohim et du sauveur Yéshoua le Messie, Grâce et paix à vous, multipliées dans la connaissance d’Élohim et de Yéshoua notre Adon ! La puissance d’Élohim nous a donné tout ce qui regarde la vie et ferveur, à travers la connaissance de Celui qui nous a appelés par sa gloire et vertu, par elles IL nous a donné les très grandes et précieuses promesses, afin que par elles vous participiez à la nature d’Élohim, en fuyant la corruption qui est dans le monde par la convoitise…; pour cette même raison aussi, y apportant tout empressement, joignez à votre adhérence, la vertu ; et à la vertu, la connaissance ; et à la connaissance, la maîtrise de soi ; à la maîtrise de soi , l’endurance ; et à l’endurance, la ferveur ; et à la ferveur, l’affection fraternelle, et à l’affection fraternelle, 7 l’amour ; car, si ces choses sont en vous et y abondent, elles font que vous ne serez pas oisifs ni stériles pour ce qui regarde la connaissance de notre Seigneur Yéshoua Messie; car celui en qui ces choses ne se trouvent pas est aveugle, et ne voit pas loin, ayant oublié la purification de ses fautes anciennes. C’est pourquoi, frères, empressez vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection, car en faisant ces choses vous ne faillirez jamais ; car ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Adon et Sauveur Yéshoua Messie vous sera richement donnée. » (2Pi 1:1-11) Le texte de Pierre est directement lié à la pédagogie du tri de « l’assiette », car c’est pour nous qui avons cru un travail permanent pour construire et entretenir en notre être avec le Seigneur la sainteté dont IL veut nous revêtir. Shabbat Shalom véshavoua tov

PAR BLOG KEHILA VU PAR OMADI Samuel le messager.

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