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PARACHAH (PARTIE DE LA SEMAINE) : « BALAQ »

PARACHAH : « BALAQ » Shabbat 30 juin 2018 Commentaire de 2012 Lectures : Parachah : Bémidbar/Nombres 22 :2 à 25 :9 Haftarah : Miykhah/Michée 5 :6 à 6 :8 Bérith Hadachah : Yohanan/Jean 3 : 14-21 Hivrith/Hébreux 9 : 11-15 Rappel : les commentaires ne sont pas des études, mais des pensées que la lecture de la parachah nous inspire et nous permet, sur une année, de relier les textes de la Torah et des Prophètes aux textes de la Bériyth haHadachah, de l’Alliance renouvelée en Yéshoua Résumé de la Parachah : Sorti de sa pérégrination dans le désert, Israël est vainqueur de plusieurs rois ; le Kananéen roi d’Arad, Siyhon roi des Amoréens et Og roi de Bashan. Israël campe dans la plaine vis-à-vis de Yériho (Jéricho) à l’Est du Jourdain et s’apprête à rentrer en Kanaan. Balaq le roi de Moav, effrayé par la puissance d’Israël, recherche auprès de Bilam (Balaam) un support spirituel occulte, en capacité de maudire Israël afin de le vaincre. Après quelques tergiversations Bilam se trouve contraint, au grand dam de Balaq, de bénir Israël. Son repli de la scène purement spirituelle n’empêche pas Bilam de conseiller Balaq de pervertir Israël de l’intérieur. Les fils d’Israël sont entrainés à l’idolâtrie par les filles de Moav. Une plaie éclate au sein du peuple. Piynéhas, fils d’El’azar intervient, la plaie cesse. Méfiance de Bilam, le prophète corrompu « Viens lui fait dire Balaq, maudis-moi ce peuple »… « car je sais que celui que tu bénis est béni, et celui que tu maudis est maudit » voir ch. 22 :6. En résonance à la parole donnée à Avraham en Genèse 12 :3 « et Je bénirai ceux qui te béniront, et Je maudirai celui qui te maudira ; et en toi seront bénies toutes les familles de la terre. » Nous avons l’impression que Balaq, obsédé par sa peur, élève Bilam à la stature d’un dieu, en capacité de bénir ou de maudire sous sa seule autorité. Pouvoir réel ou surfait que Bilam entretenait peut-être en termes de « publicité » pour augmenter sa notoriété. Bilam, censé connaître de nombreuses caractéristiques du domaine spirituel, ne pouvait pas tout-àfait ignorer qu’il ne pouvait pas impunément bénir ou maudire sans prendre quelque précaution… Il savait que ce petit jeu malsain pouvait lui retomber sur la tête. Dans ce sens il apparaît être un homme « prudent » au regard de nos contemporains bien mal avisés à vouloir, comme des brutes ou certainement comme des inconscients, maudire tout ce qui s’appelle Israël, et plus encore, tout ce qui s’associe en somme à la descendance d’Avraham, Yitshaq, Yaaqov-Israël, génétique ou spirituelle. Bilam était néanmoins cupide, et son attrait pour le gain le poussait à la négociation de surenchère… Le prix de sa collaboration fut augmenté par Balaq, au corps défendant de Bilam qui feignait de 2 refuser l’offre car il rétorquait ne pouvoir désobéir à Élohim. Élohim qu’il désigne comme « son Élohim » … Par deux fois Bilam dira « je vais consulter Élohim pour connaître sa réponse… » Bien que le Seigneur lui ait dit une première fois « tu n’iras pas », Bilam insiste. Alors Élohim répond « tu iras, parce que ces hommes sont venus te chercher, (bien que ce ne soit pas Moi qui te laisse partir et Je te le ferai savoir), mais tu feras ce que Je te dis »… Néanmoins la colère d’Élohim s’enflamma contre Bilam car il était parti. « Et Élohim vint la nuit à Bilam, et lui dit, si ces hommes sont venus pour t’appeler, lève–toi, va avec eux ; seulement, la parole que je te dirai, tu la feras. Et Bilam se leva le matin, et sella son ânesse, et s’en alla avec les seigneurs de Moav. Mais la colère d’Élohim s’embrasa parce qu’il s’en allait …. » (No. 22:20-22) Puis arrivé à l’endroit de rencontre, ce fut à deux reprises que Bilam consultait YHVH par ses techniques divinatoires. La troisième fois, il n’insistait plus pour trouver une possible « faille » qui ferait que le peuple puisse être maudit. Il admit que YHVH couvrait absolument Israël et qu’il ne pouvait sans risque pour lui-même poursuivre ce funeste projet. Ceci nous apprend qu’Élohim peut même obliger de puissants ennemis spirituels - le domaine où se livrent les vraies batailles - à cesser toutes attaques, sinon c’est à leurs dépens et cela Bilam le savait. Tout ce qui est écrit l’est pour notre instruction. Réfléchissons ! Dans l’exercice de « notre pèlerinage sur terre » et des décisions que nous avons à prendre ou des actions que nous avons à mener, comment nous comportons-nous ? Dans des circonstances délicates, peut-être demandons-nous au Seigneur ce que nous devons faire ? Nous le consultons, nous prions. Tout en ayant notre propre solution à la question, une solution qui favorise notre intérêt, notre sens. Toutefois cette solution, que nous espérons, peut s’opposer à ce que le Seigneur attend de notre fidélité. Mais nous aimerions bien que cette idée soit agréée du Seigneur. Alors nous faisons tout ce qu’il faut pour qu’il en soit ainsi, quitte à nous abuser nous-mêmes. Cela ne plait pas à notre Seigneur, Il nous le fera savoir si nous insistons tel un Bilam ! Ne soyons pas seulement clairs, mais soyons transparents, soyons entiers. Que pourrions-nous cacher au Seigneur ? « Je ne puis rien faire, moi, de moi–même ; je juge selon ce que j’entends, et mon jugement est juste ; car je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. » (Jn. 5:30 DRB) Suite à nos demandes, nous recevons parfois une réponse inattendue mais tellement nette, toutefois nous l’éludons en disant : « non ce n’est pas ainsi que je ressens les choses, cela ne vient pas d’Élohim… » ou « Ce petit évènement dérangeant que je viens de constater ne peut pas être un signe d’Élohim ». Comme Bilam, aveuglé, n’essaie pas de comprendre pourquoi son ânesse interrompait son voyage. Et nous insistons, nous forçons notre destin, nous nous inventons le scénario qui favorise notre penchant. Donc, le Seigneur nous laisse à notre penchant, mais Sa désapprobation s’affiche… jusqu’à parfois nous stopper net sur notre chemin ! En d’autres occasions le Seigneur nous ouvre une « porte » de façon incroyable, tellement incroyable que nous trouvons toutes sortes de raisons pour ne pas la franchir, en dressant la liste des inconvénients. Bref nous rechignons. Alors le Seigneur nous emmène sur des « chemins de détour », des chemins de réflexion et de pédagogie. N’est-ce pas ce qu’IL fit au retour des 12 explorateurs ? Ce qu’IL fit pour tout le peuple, IL le fait aussi pour chacun de nous, car IL nous aime. Disons-nous alors : Seigneur, pardon, j’ai insisté contre ta volonté pour faire ma volonté, pour réaliser ce qui était pour moi un attrait. J’ai été deux fois coupable, en faisant ce qui m’attirait et aussi en t’associant à ma désobéissance comme si Tu la bénissais ! J’ai cherché des détours tout en recherchant ton accord ! Seigneur, au lieu de Te servir, je t’ai pris pour mon serviteur en te demandant d’accomplir ce que je reconnais être des « caprices » ou des options que Tu ne pouvais pas bénir ! 3 Mais aussi et de plus, l’histoire de Bilam, le prophète corrompu des nations, nous apprend que le pire peut encore arriver. Si malgré les avertissements, nous persistons dans notre voie de désobéissance, nous risquons peu à peu de nous retrouver dans une situation qui nous placera dans le camp de l’adversaire, là où nous n’avons rien à y faire, dans un environnement qui n’est pas saint et face à des situations dont nous aurons beaucoup de mal à nous libérer. Pour exemple, nous pensons à ces « serviteurs d’Élohim, pasteurs et leaders » qui se sont associés aux actions de boycott d’Israël, aux actions dites « pro-palestiniennes ». N’ont-ils pas l’impression, tous ceux-là, de se ranger derrière « Bilam » avec des infidèles, gauchistes, islamistes et autres ? Attention, tous ceux qui se disent d’Élohim ne le sont pas pour autant ; Bilam disait lui aussi qu’Élohim était son Élohim, et bien qu’il sache qui était Élohim, il s’en servait pour sa propre gloire, sa propre richesse… « Car plusieurs marchent, dont je vous ai dit souvent et dont maintenant je le dis même en pleurant, qu’ils sont ennemis de la croix du Messie, dont la fin est la perdition, dont le dieu est le ventre et dont la gloire est dans leur honte, qui ont leurs pensées aux choses terrestres. » (Ph. 3:18-19) Qu’elles sont belles tes tentes Engagé pour maudire, Bilam ne put que s’étaler en éloges à la vue du campement d’Israël. « Que tes tentes sont belles, ô Yaaqov ! et tes demeures, ô Israël ! » (No. 24:5) La vue du camp d’Israël bien organisé selon l’ordre de campement décrit en Nombres 2, avec le Mishkan dressé en son milieu d’où s’élevait la fumée de l’autel, bien que remarquable n’était certainement pas le seul aspect que Bilam percevait. L’homme qui « voyait » le spirituel ne pouvait que constater l’état de sainteté acquise par Israël. La beauté de ses tentes révélait la protection, le bouclier lumineux de YHVH, impénétrable à toutes tentatives extérieures d’attaque. Les essais de pénétrations occultes étaient d’avance voués à l’échec. Élohim, qui avait vaincu les puissances d’Égypte, était toujours et plus encore le protecteur d’un peuple qui se sanctifiait depuis quarante ans. Un peuple qui n’a pas sa part parmi les nations, parce que son comportement différait en tous points du comportement délétère des nations. Un peuple nouveau-né, orienté vers la vie, la pureté, portant les valeurs divines de la sainte Torah. Israël était devenu intouchable, quasiment irréprochable, irrépréhensible. Ce peuple était en condition pour prendre possession de la Terre promise, le Royaume. Le Royaume et la venue de son Roi sont à cette condition : « afin que lui se présentât l’assemblée à lui–même, glorieuse, n’ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable, mais afin qu’elle fût sainte et irréprochable. » (Ep. 5:27) Donc sans accusation recevable ni passible de jugement ! « et sur ce roc (pétra – éven) Je bâtirai ma Qéhiyllah (sainte assemblée d’Israël) et les portes du shéol (hadés- séjour des morts) n’auront pas de puissance sur elle » (Mt. 16 :18 mot à mot) Donc inattaquable ! Mais restons sur nos gardes : « Soyez sobres, veillez, votre adversaire, le diable, comme un lion rugissant, rôde autour de vous, cherchant qui il pourra dévorer. » (1 Pi. 5:8) La corruption, la tentation de l’assimilation Bilam n’avait pourtant pas dit son dernier mot. Il s’éloigne d’Élohim et de l’obligation de bénir. Dégagé de cette « imposition » spirituelle, il s’emploie dans le domaine purement humain de la manipulation. Il organise un plan machiavélique : Israël est invincible parce qu’il est saint ! La solution consistera donc à le déchoir de sa sainteté en le pervertissant de l’intérieur. La démarche est simple : les filles de Moav allèrent vers les fils d’Israël, se firent accepter bien sympathiquement certainement au départ. Peut-on refuser la discussion avec autrui seulement 4 parce qu’il est d’un autre milieu ? Les relations évoluèrent, devinrent plus intimes, puis l’invitation à partager les habitudes festives de l’autre furent également adoptées, quoi de plus normal, quand on a de bonnes relations de voisinage ! L’idolâtrie et son cortège de « luxure » firent le reste : Israël tombait dans l’impureté adultérine physique et spirituelle. Certainement la pensée sous-jacente qui en infectait alors beaucoup parmi le peuple était « pourquoi ne ferions-nous pas alliance avec ce peuple ? Nos enfants se marieraient avec les leurs et tout irait pour le mieux entre nous ; nous formerions un seul peuple ». Le danger de l’assimilation, que nous connaissons bien depuis l’affaire de Dinah (voir Genèse 34) jusqu’à nos jours, est une manière toujours efficace pour faire la guerre aux Juifs et aussi, ne nous leurrons pas, à toute la postérité d’Avraham selon la foi au vrai Élohim, l’Élohim d’Israël et en Son Fils. Que sont ces essais d’infiltration de la Maison d’Élohim par du syncrétisme, de l’œcuménisme, des philosophies, des traditionalismes, de l’humanisme, jusqu’au risque du révisionnisme, qui susurrent à l’oreille des enfants d’Élohim : venez faisons cause commune, nous viendrons chez vous, vous viendrez chez nous … Yavéh, Allah, Bramah, la Trinité, le grand Manitou, etc … nos fêtes, vos fêtes, tout cela c’est la même chose … le monde ne doit-il pas être une grande famille ? Apprenons encore de Bilam qu’il fut un initiateur de ce type de perfidie, et que son mode de fonctionnement était celui que lui inspirait son véritable père : le diable. Bilam ne disait-il pas qu’il était un prophète dont l’Élohim était YHVH ? Assurément il était un super-faux prophète. Sa méthode est toujours d’actualité : la séduction. Il bénit par la bouche et il détruit par ses actes machiavéliques. Bilam mourut de l’épée des Israélites (Nombres 31 :8). Si la vraie assemblée du Seigneur ne peut être touchée de l’extérieur, alors l’ennemi cherchera à la corrompre de l’intérieur. Craignons dès lors qu’une plaie similaire à celle qu’a subie Israël, 24 000 morts (ch. 25 :9), n’éclate parmi nos rangs, car l’impur ne peut côtoyer le Saint. Grâce soit rendue à Yéshoua qui interviendra avant qu’il ne soit trop tard, tel un Piynéhas qui terrassa le couple sacrilège du verset 8. « Il a son van dans sa main, et il nettoiera entièrement son aire et assemblera le froment dans son grenier, mais il brûlera la balle au feu inextinguible. » (Luc 3:17 DRB) « Nous savons aussi que le Fils d’Élohim est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable (Élohim) ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Yéshoua Messie. C’est Lui (Élohim le Père) qui est le Élohim véritable, et la vie éternelle. Petits enfants, gardez-vous des idoles ! Amen. » (1Jn. 5:20-21 ) Shabbat Shalom véshavoua tov

PAR BLOG KEHILA VU PAR OMADI Samuel le messager

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